Bonjour à tous,
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que le blog a été en pause depuis quelque temps et j’avoue que l’envie d’y revenir se faisait de plus en plus pressante. Et puis l’actualité m’a mis le petit push qu’il me fallait pour réellement m’y remettre.
On reprend donc avec un titre que j’adore, que j’ai trouvé en roulant pour amener ma tribu à l’école. Un oxymore, des antonymes. Une féministe qui ne travaille pas, qui ne lutte pas contre le patriarcat ? Une femme au foyer qui milite pour le droit des femmes ? Quelle idée. Et pourtant, c’est tout à fait ce que je suis.
J’ai travaillé pendant 2 ans dans deux entreprises différentes, et ça a été brutal: les remarques sexistes, les « tu mettras une jupe pour le rendez-vous client. », le sexisme ambiant. Quand j’ai démissionné pour rejoindre mon futur mari à l’époque, mon collègue m’a dit « ne restes pas à la maison, ça serait du gâchis ».
Je n’ai pas repris le chemin du travail depuis.
Lors de la dernière journée des droits des femmes, j’ai vu un changement dans le discours. Non les femmes ne veulent pas de réducs chez Darty ce jour-là, ni de Happy Days chez Kiabi. Non, on veut se pencher sur nos droits, où en est t-on ? Et puis ce mot qui revient et que personnellement j’adore, la sororité. Une volonté d’enfin s’entraider, se soutenir.
Mais malheureusement la sororité s’arrête souvent aux portes de la maternité, avec cette liste de choses à faire et être pour viser une maternité parfaite. L’accouchement, l’allaitement, le portage, l’éducation, toutes ces choses qui nous divisent continuellement parce qu’on ne peut s’empêcher de juger, de critiquer.
A peine quelques jours après cette journée et toute cette sororité, j’ai vu des blogueuses se faire démolir pour avoir partager leur vision de la maternité, ou de l’éducation ou encore leur technique pour apprendre l’endormissement à leurs enfants. Et bien sûr, par des femmes. Pourquoi ?
Parce que ça ne tique pas les bonnes cases du moment. Parce que pour moi : comme dans tout, il y a des modes dans la maternité. Aujourd’hui, c’est ci, demain cela sera ça. C’est un cycle et il faut prendre du recul face à tout ça, et ne pas croire qu’on a LA solution, pour accepter ce que font les autres, sans jugement, sans critique.
Chacun fait comme il peut et comme il veut.
Parce qu’être féministe, c’est aussi ça. Juste soutenir et encourager les femmes autour de nous. Ne jamais juger et critiquer. Et surtout ne pas penser qu’on a la science infuse de la maternité.
Bonne journée à tous,
Marie.